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La maladie des coûts croissants

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La maladie des coûts croissants

Pourquoi le prix des ordinateurs baisse alors que les coûts de la santé continuent à grimper

Yale UP,

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What's inside?

Les Américains vont bientôt devoir consacrer 62 % de leur revenu aux soins de santé et ils pourront se le permettre.

Classement éditorial

8

Caractéristiques

  • Analytique
  • Innovant
  • Révélateur

Commentaires

William J. Baumol et William Bowen, tous deux économistes, présentèrent en 1966 leur concept de ‘maladie des coûts croissants’. Durant les décennies qui ont suivi, leur postulat selon lequel les coûts liés à la santé et à l’enseignement continueraient à augmenter alors que les coûts de fabrication diminueraient s’est avéré exact. Baumol affirme que leur théorie pourrait s’avérer ‘être la prévision la plus durable que l’analyse économique ait jamais révélé’. L’auteur tente de déterminer les causes de cette flambée des coûts et les propos qu’il tient divergent radicalement des inepties que se plaisent à répandre les politiciens mal informés. Il s’efforce également de clarifier les raisons pour lesquelles la société sera toujours capable d’assumer les coûts liés à la santé et à l’enseignement. getAbstract recommande l’analyse pointue de Baumol à tous les lecteurs qui souhaitent comprendre pourquoi certains coûts continuent à augmenter alors que d’autres diminuent et comment extrapoler ces derniers afin d’élaborer un scénario pour les dépenses futures.

Résumé

Une augmentation des coûts endémique

Les honoraires médicaux, les frais de scolarité et autres dépenses impliquant des services à la personne sont assurés de dépasser le taux d’inflation, voire même de connaître une véritable flambée. Il en est ainsi car il est pratiquement impossible d’automatiser de tels services et c’est là le premier symptôme de la ‘maladie des coûts croissants’. Ces services exigent une intervention humaine personnalisée qui ne peut être automatisée, dont la productivité est stable et qui demeure fermée à toute innovation susceptible de réduire ses coûts, comme cela est le cas dans les secteurs non caractérisés par des activités de service.

L’enseignement et la santé sont les principaux domaines dans lesquels la maladie des coûts croissants prend le plus d’ampleur. Ainsi, les coûts liés à la santé, qui représentaient 15 % du revenu moyen d’un individu en 2005, compteront désormais pour 62 % de son revenu en 2105. Malgré cette flambée des prix, la plupart d’entre nous pourront encore, à l’avenir, assumer le coût des services à la personne vitaux.

La hausse des revenus, l’amélioration de la productivité et l’augmentation constante...

À propos de l’auteur

William J. Baumol, directeur académique du Berkley Center for Entrepreneurship and Innovation de l’université de New York, est professeur émérite à l’université de Princeton.