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La mort de l’homo economicus
Livre

La mort de l’homo economicus

Travail, dette et mythe de l’accumulation sans fin

Pluto Press, 2017 más...


Classement éditorial

8

Caractéristiques

  • Révélateur
  • Audacieux
  • Exemples concrets

Commentaires

Peter Fleming, professeur et auteur de The Mythology of Work, formule une critique sévère, tranchante et bien argumentée de l’économie libérale néoclassique. Son ton s’apparente parfois à celui d’un blogueur en colère, et s’accompagne de temps à autre de quelques explétifs surprenants. Toutefois, les observations de l’auteur et les liens saisissants qu’il établit élèvent cette possible controverse à un niveau plus louable et plus profond. Ses opinions sur la théorie du capital humain sont innovantes et convaincantes, tout comme ses vues sur la tendance croissante à l’ubérisation. Cynique, exaspéré, contrarié et armé de nombreuses références, Fleming fustige le conformisme. Vous saluerez sa manière de mettre en évidence les problèmes liés aux théories économiques actuelles et, selon lui, leurs applications destructrices. Même si ceux qui n’adhèrent pas à ses opinions en apprendront davantage sur le sujet, ils pourraient en revanche déplorer l’absence d’alternatives et de solutions satisfaisantes.

Points à retenir

  • L’hypothèse selon laquelle les gouvernements doivent accorder la priorité aux entreprises et maximiser leur capacité à recruter du personnel est un véritable principe économique de la culture occidentale.
  • L’économie néolibérale a créé un personnage mythique et irréaliste : l’homo economicus – ou homme économique rationnel.
  • La théorie du capital humain considère la formation et les compétences de chaque individu comme son ‘capital’.

À propos de l’auteur

Peter Fleming enseigne à la Cass Business School de la City University London. Il collabore avec The Guardian et est l’auteur de The Mythology of Work.