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L´alchimie de la finance
Livre

L´alchimie de la finance

Lire dans les pensées du marché

Wiley, 1994 más...

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Classement éditorial

8

Caractéristiques

  • Analytique
  • Innovant
  • Niveau Expert

Commentaires

Vous avez entre les mains un livre remarquable rédigé par un homme remarquable. George Soros est non seulement milliardaire mais c’est également l’un des spéculateurs les plus célèbres du 20e siècle et l’un des philanthropes les plus généreux de son époque. Dans cet ouvrage, il expose une théorie menant aux trois conclusions suivantes : les marchés sont par essence amoraux, le système financier est manipulé pour protéger les intérêts des riches et des puissants et l’économie est une science perfide. En tant que lecteur, on serait en droit d’émettre de nombreuses critiques au sujet de ce livre. En effet, cette analyse foisonne de sophismes, obscurcit le débat avec ses détracteurs, abonde en arguments épouvantails et fait fi du travail réalisé par les philosophes et les psychologues dans des domaines que l’auteur explore. getAbstract considère néanmoins que cette étude peut également susciter de nombreux commentaires positifs. En effet, Soros est un penseur original, exprimant le meilleur de lui-même lorsqu’il relate sa propre expérience. Il parle ouvertement de l’évolution de ses idées ainsi que des erreurs qu’il a commises en termes de prévisions ou de transaction. Et pourquoi en aurait-il honte ? Car, selon lui, ces erreurs ont été la clé de sa réussite.

Résumé

Le pouvoir des perceptions

Georges Soros a déclaré un jour, lors d’un séminaire sur la finance internationale organisé à l’université de Princeton, que la notion économique d’équilibre ne s’appliquait pas aux marchés financiers et qu’elle était néfaste pour les opérateurs en Bourse. En effet, en suivant les tendances, ces derniers peuvent faire des profits ou en d’autres termes, ils gagnent de l’argent lorsqu’ils parviennent à anticiper correctement les attentes des acteurs du marché. Ainsi, contrairement aux fondamentaux, ce sont les perceptions qui constituent le véritable moteur des marchés. Les tendances interviennent en raison du renforcement des perceptions jusqu’à ce qu’un nouveau choc oriente ces anticipations vers une autre direction.

L’économie et la réflexivité

Soros est un ardent défenseur du concept de réflexivité, selon lequel les perceptions des acteurs du marché à propos d’une situation donnée ont le pouvoir d’influer sur cette situation, laquelle va en retour contribuer à façonner leur réflexion. Leur point de vue est dès lors toujours biaisé car la réalité qu’ils tentent d’appréhender n’est pas constante. Ainsi, les déclarations qu’ils font...

À propos de l’auteur

George Soros est président du Soros Fund Management, principal conseiller en placements du fonds d’investissement Quantum Group of Funds, qui gère plusieurs milliards de dollars d’actifs. Ses fondations caritatives font don de 500 millions de dollars en moyenne par année au profit de projets dans le domaine de l’éducation, de la santé publique, du développement de la société civile, des droits de l’homme ainsi que dans d’autres secteurs.