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Ne vous tuez plus au travail !

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Ne vous tuez plus au travail !

À la recherche du bon équilibre

Éditions Leduc.s,

15 minutes de lecture
10 points à retenir
Audio et texte

Aperçu

Quand le travail est synonyme de souffrance… et de mort.


Classement éditorial

8

Caractéristiques

  • Révélateur
  • Aperçu
  • Niveau débutant

Commentaires

Les Japonais désignent par le terme Karōshi (qui peut être traduit littéralement par mort par sur-travail) le décès brutal de professionnels dû au stress résultant de l’excès ou de la surcharge de travail. En effet, le stress, lorsqu’il devient chronique, est un facteur déclencheur de troubles physiologiques graves (cardiopathies, maladies digestives ou respiratoires) qui peuvent parfois entraîner la mort ou induire la dépression et le mal-être. Jean-Denis Budin et son équipe du CREDIR (une start-up associative dédiée à l’entraînement des professionnels au travail) lancent un véritable cri d’alarme et appellent à faire preuve de plus de vigilance en matière de stress professionnel. Ils nous invitent à plonger au cœur de destins parfois tragiques et de vies brisées par la souffrance au travail. S’appuyant sur de nombreuses études scientifiques et des témoignages poignants, les auteurs analysent les conséquences négatives du surtravail sur le cerveau et la santé, et proposent des pistes de réflexion pour agir au lieu de subir. getAbstract recommande cet ouvrage émouvant et passionnant à tous les PDG, managers, responsables des ressources humaines ainsi qu’à tous les professionnels qui souhaitent mieux comprendre le stress et la souffrance au travail.

Résumé

Se méfier de la surcharge de travail

De nombreux professionnels ne comptent plus leurs heures au travail et mettent leur santé en danger sans en avoir conscience. Insomnies, maladies cardiovasculaires et problèmes de poids sont quelques-unes des conséquences néfastes liées à la suractivité. Outre leur santé, ces professionnels impactent négativement leur productivité en accumulant leurs heures de travail et sont plus enclins à commettre des erreurs, à être moins efficaces ou à souffrir de certains troubles, notamment au niveau de la vision.

Cependant, il est difficile de définir une durée de travail standard, car celle-ci peut dépendre de différents facteurs tels que la pénibilité du travail ou le niveau de ‘contrainte’ ressentie par le salarié. Il est toutefois communément établi qu’une durée de travail excédant 70 heures par semaine est clairement nocive pour tout professionnel. Un autre facteur favorisant le surtravail est l’impact des nouvelles technologies, qui favorisent le ‘retravail’ ou la propension à travailler hors de l’espace professionnel. En effet, l’avènement du Cloud permet à tout un chacun d’accéder à ses dossiers professionnels à n’importe quel...

À propos de l’auteur

Jean-Denis Budin est titulaire d’un doctorat en sciences de gestion. Il a fondé le CREDIR, une start-up associative dédiée à l’entraînement des professionnels au travail.