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La montée du sécuritarisme aux États-Unis

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La montée du sécuritarisme aux États-Unis

Six bonnes raisons d’avoir peur

Berrett-Koehler,

15 minutes de lecture
10 points à retenir
Texte disponible

Aperçu

Le gouvernement et les entreprises placent les citoyens ordinaires sous étroite surveillance. Voici comment ils s’y prennent et pourquoi ils le font.


Classement éditorial

7

Caractéristiques

  • Analytique
  • Révélateur

Commentaires

Beatrice Edwards, procureur, directrice exécutive et responsable du programme international du Government Accountability Project, qui fait par ailleurs partie des représentants légaux d’Edward Snowden (ex-employé de la National Security Agency), expose ce qu’elle estime être des informations essentielles au sujet d’une alliance étatico-privée composée de flibustiers du secteur des hautes technologies et de la sécurité intérieure qui violent les droits constitutionnels. Votre réaction face aux points de vue de l’auteur dépendra en grande partie de l’opinion, bonne ou mauvaise, que vous avez d’Edward Snowden (qui actuellement, du fait de sa résidence en Russie, échappe à l’application de la loi américaine), de Wikileaks et de Julian Assange. Ces derniers soulèvent une large gamme d’émotions auprès de l’opinion publique, et sont considérés tantôt comme des héros, tantôt comme des traîtres. Edwards, qui milite en leur faveur, affirme que le gouvernement et les entreprises américaines ont découvert un marché lucratif dans la surveillance des échanges téléphoniques et sur Internet (aux fins de détection d’activités terroristes), au détriment du respect de la vie privée. L’auteur ajoute que le fait de maintenir le pays dans une logique de guerre permanente est, certes, très rentable mais ne contribue en rien à la protection des droits civils individuels, notamment depuis que la surveillance est devenue, après le 11 septembre 2001, une industrie estimée à un milliard de dollars. Pour elle, le FBI, le département de la Justice et diverses agences de renseignement inconnues ainsi que de nombreuses entreprises partenaires violent la constitution et votre vie privée en collectant les messages en ligne, les appels téléphoniques et les données de recherche sur Internet. À titre d’information et tout en réaffirmant sa neutralité politique, getAbstract propose à ses lecteurs l’éclairage d’Edwards en matière de responsabilité du gouvernement et des entreprises.

Résumé

Exploiter une tragédie

Depuis les attaques terroristes du 11 septembre 2001, le gouvernement américain a renforcé les programmes de surveillance, les perquisitions et sa capacité à limiter les manifestations publiques en invoquant la sécurité nationale. D’autres restrictions des droits constitutionnels ont été observées suite à la récession de 2008, lorsque le département du Trésor américain a utilisé des milliards de dollars des contribuables pour sauver de la faillite des institutions financières privées.

Les départements de la Justice et du Trésor affirment ne pas disposer du pouvoir nécessaire pour poursuivre pénalement ces institutions privées. Cette situation est le résultat d’une alliance inédite et puissante entre les entreprises et le gouvernement, qui contribue à restreindre les droits constitutionnels des citoyens. Depuis les attaques terroristes de 2001, les violations des droits individuels se sont traduites par les faits suivants :

  • La coopération entre secteur privé et public s’est renforcée, y compris par la sous-traitance aux entreprises de services de renseignement gouvernementaux.
  • Un nombre plus important de documents...

À propos de l’auteur

Beatrice Edwards, directrice exécutive et directrice du programme international du Government Accountability Project (GAP), collabore avec des lanceurs d’alerte évoluant dans le secteur des pouvoirs publics, des entreprises et des institutions financières. Elle rédige pour le GAP et The Huffington Post des articles traitant de la corruption et de la surveillance.