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Créer la valeur actionnariale
Livre

Créer la valeur actionnariale

Un guide pour les managers et les investisseurs

Free Press, 1997
Première édition : 1986 mais...


Classement éditorial

8

Caractéristiques

  • Innovant
  • Pratique

Commentaires

Durant les 12 dernières années, The Wall Street Journal a publié Le tableau de bord de l’investisseur, un concept dont la paternité revient au Dr Rappaport, qui énumère la liste des 1000 entreprises américaines les plus importantes (soit 90 % du cours des actions cotées) démontrant, statistiques à l’appui, à quel point chacune d’elle est ‘favorable ou non à l’investisseur’. Cette rubrique du Wall Street Journal a contribué à populariser la théorie de la ‘valeur actionnariale’ (VA) de Rappaport chez les investisseurs institutionnels et individuels. Ces derniers l’utilisent pour procéder à des prises de participations financières qui reflètent les critères économiques que soutient l’auteur. À dire vrai, le profane qui n’a pas étudié l’économie ou la comptabilité d’entreprise trouvera certainement cet ouvrage quelque peu hermétique. Cependant, il constitue une référence pour l’investisseur avisé et curieux en quête d’enrichissement professionnel et de réussite boursière. Aujourd’hui, l’analyse des actionnaires a cessé d’être un phénomène marginal pour des centaines de grandes entreprises (bien qu’elles l’aient acceptée de manière progressive) mais la VA est loin de constituer un indicateur parfait pour la stratégie d’entreprise. Toutefois, la véritable richesse de cet opus réside dans les leçons qu’il distille aux PDG et autres dirigeants sur la mise en place une stratégie VA au sein de l’entreprise. getAbstract recommande cette lecture aux trois groupes d’intérêt qui forment le noyau de toute société par actions, à savoir les cadres, les employés et les actionnaires.

Résumé

Où sont les yachts des actionnaires ?

L’idée selon laquelle l’objectif principal d’une société par actions est de rendre ses actionnaires plus riches a émergé au cours de la dernière génération et pourrait devenir une pratique universelle au cours de la génération suivante. Cette approche, fondée sur la ‘valeur actionnariale’ (VA), va à l’encontre du principe des chefs d’entreprise consistant à générer des bénéfices trimestriels rapides. Elle les force plutôt à anticiper pour satisfaire au mieux les intérêts des actionnaires. Ce mouvement a été initié par la vague de fusions qui a déferlé dans les années 1980, lorsque des erreurs de gestion ont permis à des opportunistes et autre rapaces financiers d’opérer des rachats à moindre coût.

Les actionnaires ont même réussi à évincer des PDG dénués de vision à long terme, qui remportaient les petites batailles trimestrielles mais perdaient les guerres majeures. De telles épurations ont de ce fait détrôné un grand nombre de dirigeants dans plus d’une demi-douzaine d’entreprises du Dow Jones.

Par conséquent, afin de préserver leur emploi et de servir les intérêts de leurs actionnaires, les dirigeants d’entreprise...

À propos de l’auteur

Alfred Rappaport est enseignant à l’université de Northwestern. Il est également consultant en commerce international et a écrit trois ouvrages sur ce thème.