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La Théorie du donut
Livre

La Théorie du donut

L’économie de demain en 7 principes

Plon, 2018 mais...

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Classement éditorial

8

Caractéristiques

  • Révélateur
  • Exemples concrets
  • Captivant

Commentaires

Pour Kate Raworth, économiste et chercheuse à Oxford, il existe un décalage important entre la réalité économique actuelle et la manière dont l’économie est abordée et enseignée aux futurs économistes. Son constat est clair : il faut profondément modifier les mentalités et construire un nouveau modèle économique plus adapté à notre monde. Elle propose d’analyser les sept principaux concepts coupables, selon elle, des dysfonctionnements économiques actuels, et d’y opposer sept manières de penser inédites pour devenir des « économistes du XXIe siècle ».

Résumé

Le PIB ne doit pas être un objectif économique prioritaire. D’autres buts, tels qu’entrer dans l’espace «juste et sûr» du Donut, doivent être privilégiés pour l’avenir de l’humanité.

Pour Raworth, le PIB est un « coucou dans le nid économique ». Dans la nature, les coucous profitent d’un instant d’inattention pour pondre leurs œufs dans le nid d’oiseaux d’autres espèces. Ces derniers, involontairement, finissent par perdre leur nichée et nourrir l’oiseau opportuniste. Il en est de même en économie : si les économistes perdent de vue les véritables objectifs, d’autres buts, tels que la croissance du PIB, « un but-coucou », les remplaceront. Pour chasser ce coucou économique, Raworth préconise de développer une « boussole » afin de guider la pensée économique du XXIe siècle. Celle-ci prendrait la forme d’un Donut constitué de deux cercles concentriques. Le cercle externe représente le « plafond écologique », seuil au-delà duquel la pression sur les ressources naturelles, telles que le changement climatique ou la pollution environnementale, deviendrait intolérable. Le cercle interne symbolise le « fondement social...

À propos de l’auteur

Kate Raworth est une économiste anglaise. Elle enseigne à Oxford et a travaillé en tant qu’économiste au Programme des Nations Unies pour le Développement, puis a été chercheuse chez Oxfam de 2001 à 2013.